À l’âge de 20 ans, Michel Clerk avait promis à Ozias-Leduc, l’ami de son grand-père Choquette, de faire son portrait en bas-relief. Ce n’est qu’il y a quelques années que l’homme a réalisé cette promesse. Récemment, il décidait de remettre le fruit de cette promesse à l’école qui porte le nom de l’artiste.
Cette œuvre a été accueillie en grand par les élèves et le personnel de l’école secondaire Ozias-Leduc. Plus de cinquante personnes ont participé à une cérémonie visant à souligner la générosité de Michel Clerk, mardi, en présence de ce dernier.
Un documentaire réalisé par deux élèves, Vanessa Boudrias et Boris Lavoie, et dans lequel Michel Clerk raconte l’histoire derrière son œuvre et sa relation avec Ozias Leduc, a été présenté aux invités.
«Ozias-Leduc avait été impressionné par des médaillons que j’avais fait à l’effigie de mon grand-père Ernest Choquette après sa mort, raconte M. Clerk dans la vidéo. Je lui avais alors dit que je serais comblé de faire son portrait sur un médaillon. Il m’avait alors tendu une feuille en me disant de commencer tout de suite. Mais ce n’est que plusieurs années plus tard que j’ai pu réaliser ce projet.»
La présentation du documentaire a été suivie de prestations musicales d’élèves et d’enseignants du programme de concentration musique, sur des images du film du cinéaste Michel Brault, «Ozias-Leduc… Comme l’espace et le temps».
Michel Clerk s’est dit ému de découvrir autant de talent dans une même école.«Je suis comblé par l’accueil que les élèves, la direction et le personnel de l’école ont réservé à mon œuvre. Je suis assuré qu’Ozias Leduc serait fier de l’école qui porte son nom.»
Très enthousiaste, la directrice Denise Gauvreau a relaté la joie qu’a suscitée le dévoilement du bas-relief de Michel Clerk chez les élèves, quelques jours plus tôt. «M. Clerk était présent lors de l’événement. Ce fut un après-midi mémorable. Il y avait beaucoup d’émotion dans l’air. Les élèves considèrent que cette œuvre d’art est très précieuse et qu’il est important de la protéger.