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Les élèves vous disent « Wô minute! »

Bien que depuis quelques années, de moins en moins d’accidents soient imputables au transport scolaire, trop d’automobilistes font encore courir des risques aux écoliers. Depuis le 4 février et jusqu’au 15, l’Association du transport écolier du Québec (ATEQ) invite la population à la prudence dans le cadre de sa campagne de sécurité dans le transport scolaire. Le journal Les Versants a décidé d’aller faire un tour d’autobus jaune, histoire de voir comment la sécurité y est appliquée au quotidien.

Les élèves de maternelle du Pavillon Saint-Basile connaissent bien leurs règles de sécurité! À la journaliste, ils s’empressent d’énoncer ce que leur conductrice, Doris, leur a rappelé en début d’année : demeurer assis pendant tout le trajet, attendre que l’autobus soit arrêté avant de se diriger vers la sortie, tenir la rampe en descendant, traverser la rue loin devant l’autobus, etc. Peut-être la présence d’inconnus les aura-t-ils rendus plus calmes, mais ils ont mis ces conseils en pratique pendant toute la durée du trajet. « Je trouve ça plus facile avec les petits!

En général, ils écoutent bien, mais il faut tout de même les rappeler à l’ordre de temps en temps. Chaque début d’année, je prends un moment pour leur rappeler ces règles de sécurité… C’est bien de voir qu’ils les retiennent », indique celle qui travaille pour le même transporteur depuis 27 ans et qui porte fièrement le macaron de la campagne de l’ATEQ. « Les automobilistes respectent de plus en plus notre signalisation. Il n’y en a pas souvent qui ne s’immobilisent pas.» À la Commission scolaire des Patriotes, le coordonnateur au transport scolaire, Richard Pundzius, est fier d’annoncer qu’aucun accident notoire n’a été recensé dans les dernières années. « En tout, on parle de 21 000 élèves du privé et du public qui sont transportés, chaque jour. Pour les plus petits, comme dans le parcours d’aujourd’hui, on essaie toujours de les déposer le plus près possible de leur résidence. Disons qu’on tente de ne pas dépasser 150 ou 200 mètres », indique t-il, à bord de l’autobus scolaire. Selon lui, une bonne communication entre les parents, les chauffeurs et les transporteurs est essentielle pour assurer la sécurité des élèves. « On établit des parcours, mais une fois sur le terrain, il faut faire des ajustements. C’est important pour nous d’être à l’écoute des parents et de nos chauffeurs, puisque ce sont eux qui sont en mesure de nous informer des dangers, par exemple, lorsqu’il y a des travaux routiers. On doit trouver des alternatives sécuritaires et ça va toujours demeurer primordial pour nous », ajoute M. Pundzius.

Une campagne qui fait son chemin « Depuis le lancement de la toute première
campagne de l’ATEQ, l’industrie a parcouru un chemin important. Ces énergies n’auront pas été vaines puisque, encore cette année, nous affichons un excellent bilan. Mais nous avons encore d’importants défis à relever, alors que trop d’usagers de la route font courir des risques à nos écoliers », affirme le président de l’ATEQ, Gaston Lemay. Pour la troisième année consécutive, l’Association a retenu le slogan « Wô minute! », un thème percutant qui incite à l’action immédiate. Pour les écoliers qui doivent apprendre à être responsables de leur propre sécurité, l’ATEQ a publié le cinquième livre de la Collection Bubusse sous le titre « Sam et Boulp plantent un arbre ». Distribué en 36 000 exemplaires dans toutes les écoles du préscolaire et du primaire du Québec, ce livre illustre les situations à risques en transport scolaire. Quant aux usagers de la route, ils sont interpellés dans le cadre d’une campagne radiophonique et une campagne d’affichage dans les services de garde en milieu scolaire et dans les endroits publics. Pour leur part, les conducteurs d’autobus scolaires, qui reçoivent une formation spécifique à leur métier, contribuent chaque jour à assurer la sécurité des écoliers. « Il ne faut pas baisser les bras.

Pour nous, la sécurité, c’est un défi de tous les jours. Les autobus sont de plus en plus sécuritaires et les gens, de plus en plus attentifs. C’est encourageant », termine M. Lemay.

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