En avril dernier, deux classes de l’école Le Tournesol ont participé au projet Tomatosphère. Il s’agit de la classe de Madame Gisèle Viau, enseignante en 5e année, et celle de monsieur Denis Dupuis, enseignant en formation adaptée. Ce projet s’adresse à plus de 9000 classes de partout au Canada, aux Etats-Unis et dans divers autres pays. La participation à ce projet scientifique offre aux élèves l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur les plantes, les vols spatiaux, la nutrition et l’environnement en plus de contribuer au développement de leurs compétences en recherche et à leur compréhension de la méthode scientifique.
Le 27 mars, les élèves ont reçu deux sachets de graines de tomates. Un des deux sachets a séjourné dans l’espace, tandis que le second n’a été soumis à aucune condition inhabituelle. Les élèves ont réalisé cette expérience à l’aveugle, car ils ne savaient pas lequel des deux sachets avait subi un traitement dans l’espace. Les jeunes ont débuté l’expérimentation en préparant leurs semis. Puis, ils ont procédé à la semence de 30 graines appartenant au sachet A et 30 graines appartenant au sachet B. Ils ont pris soin de bien arroser les semis avec de l’eau sans chlore. Le 14 avril, ils ont procédé à la vérification de leur hypothèse. Voici le résultat de leur observation :
Sachet A : total de graines germées = 16 sur 30
Sachet B : total de graines germées = 20 sur 30
Les enseignants ont acheminé les résultats de leur expérimentation aux coordonnateurs du projet. Voici la réponse qu’ils ont obtenue de ces derniers : en cumulant l’ensemble des résultats provenant des différentes écoles, le taux de germination des graines appartenant au sachet A est de 66%, tandis que le taux de germination du sachet B est de 73%. Les graines de tomates qui avaient subi un traitement dans l’espace appartenaient donc au sachet B. L’expérimentation a donc été concluante.
Le projet Tomatosphère est commandité par l’Agence spatiale canadienne, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Heinz Canada, les Centres d’excellence de l’Ontario, l’Université de Guelph et Stokes Seeds.
Les semences de tomates ont été choisies pour cette expérience, car les plantes qu’elles produisent sont très nutritives. Ces plantes pourraient être cultivées dans l’espace pour fournir de la nourriture, de l’oxygène et de l’eau, ainsi que pour contribuer à l’élimination du dioxyde de carbone présent dans l’air.
Pour obtenir plus d’information, visitez le site Web du projet Tomatosphère à l’adresse : http://www.tomatosphere.org