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Jacques Rivard, nouveau directeur de l’école secondaire du Mont-Bruno, a l’intention d’entamer son mandat dans la même lignée que son prédécesseur, a-t-il mentionné en entrevue au Journal.

Marc Courtemanche, qui était à la barre de cette école qui compte quelque 2 300 élèves, a pris sa retraite le 26 janvier. Ce dernier assumait ses fonctions au sein de l’institution depuis 1998.

En poste depuis le 29 janvier, M. Rivard a indiqué au Journal qu’il désire maintenir les acquis et continuer le travail déjà amorcé.

« Je veux poursuivre ce qui a été amorcé avant mon arrivée. Que ce soit avec les plans de réussite, les valeurs qui sont véhiculées dans l’école, etc. », mentionne-t-il.

Jacques Rivard n’est pas un inconnu à Mont-Bruno où de 1992 à 1995 il a été directeur adjoint.

« Concernant mon adaptation, je connais toutes les aires de la bâtisse et 60% des intervenants de l’école. Je n’ai pas à apprivoiser le milieu. En fait, c’est le 40% restant qui doit s’apprivoiser », lance-t-il en riant.

Pour ce dernier qui, avant son arrivée à Mont-Bruno, occupait depuis quatre ans la fonction de directeur de l’école primaire De Bourgogne à Chambly – la plus grosse école primaire de la Commission scolaire des Patriotes -, les prochains mois seront occupés à mettre en place la réforme scolaire pour le troisième secondaire.

« C’est sûr que le plus gros défi actuel, c’est le renouveau pédagogique (réforme scolaire). On doit déployer beaucoup d’énergie avec l’équipe d’enseignants afin d’être à la fine pointe et de les accompagner professionnellement. On ne doit pas perdre de vue que les enseignants sont les premiers professionnels à travailler avec nos enfants. Le renouveau pédagogique fera son entrée en septembre prochain pour le troisième secondaire. Il y aura des aménagements pédagogiques à faire. C’est le plus gros défi que l’on a à Saint-Bruno cette année. J’arrive du milieu du primaire où je suis allé me faire la main concernant la réforme. Dans la réforme, ce ne sont pas tous les modes d’apprentissage que l’on va changer. Ceux-ci demeurent toujours les mêmes. C’est juste la façon de livrer le contenu pédagogique qui change. Et il faut apporter des ajustements à cet égard », poursuit Jacques Rivard qui a débuté sa carrière dans le domaine de l’éducation à titre de professeur de mathématiques au secondaire.

« C’était au Saguenay d’où je suis originaire. Je suis arrivé ici, dans la région, en 1989. J’étais un prof populaire. On préfère les mathématiques au français », affirme avec sourire le directeur de l’école secondaire du Mont-Bruno.


Une école qui va bien

Même si ce n’est pas le travail qui manque, Jacques Rivard se réjouit de constater que tout se déroule bien pour Mont-Bruno.

« Notre école est une école qui va bien. Je n’arrive pas dans un établissement aux prises avec des difficultés. Je n’ai pas de mandat particulier à ce propos. Encore moins de demande spéciale comme réorganiser tel service, ou démolir un mur pour tel projet. Bien sûr, les professeurs ont toujours des petites particularités à formuler. C’est normal. Notre école va bien et on doit s’assurer que cela va se poursuivre dans un climat qui soit le plus confortable possible. »

À ce propos, le directeur souhaite voir se concrétiser d’autres événements, d’autres initiatives valorisant les écoles publiques comme le salon des écoles publiques tenu aux Promenades St-Bruno il y a de cela quelques années.

En 1998, seulement 48% des jeunes Montarvillois étaient inscrits au premier secondaire à Mont-Bruno, la majorité d’entre eux choisissant de se tourner vers les écoles privées. Or, le vent a tourné puisque les dernières statistiques montrent que ce taux est passé à 60%.

« Si j’ai passé trente ans dans le milieu de l’éducation publique, c’est que j’y crois. Je suis convaincu qu’il y a encore quelque chose à faire », affirme Jacques Rivard.

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