Pour la deuxième année, l’école secondaire François-Williams à St-Amable adopte un code vestimentaire pour tous les élèves de la 6e année à la troisième secondaire.
« Nous en sommes à notre deuxième année d’implantation et les résultats sont très bons », affirme avec fierté la directrice de l’école, Mme Suzanne Barrière. À François-Williams, les élèves doivent porter un chandail polo uni (sans logo ni marque) bleu ou blanc avec des pantalons (jupes, bermudas..) noirs ou bleus.
« En-dessous, c’est au goût de l’élève et ça met de la vie dans les salles de cours, » souligne M. Patrick Dupont, enseignant. Ainsi, ils peuvent porter la couleur qu’ils désirent pourvu qu’ils aient leur polo par-dessus.
Cette nouveauté est le fruit d’un travail acharné d’un comité vestimentaire formé l’an passé. Sabrina Provost, qui siégeait sur ledit comité y est allée de ces commentaires : « Des couleurs différentes en-dessous du polo, c’est nouveau de cette année. On a travaillé fort pour obtenir ce privilège, car, l’an passé, on ne voyait que du bleu et du blanc et c’était assez monotone. De toute façon, on respecte l’objectif de l’école qui était de cacher les bedaines et d’empêcher les décolletés. »
Les propos de Benoît Lachapelle rejoignent aussi les objectifs de l’école quant au côté positif du code vestimentaire qui diminue les préjugés face aux vêtements . « C’est facile de s’habiller le matin, puis il n’y a pas de discrimination entre les jeunes à cause des vêtements. »
Autre nouveauté à St-Amable, tous les élèves doivent enlever leur couvre-chef en entrant dans l’édifice. C’était ainsi il y a plusieurs années et c’est comme cela dans toutes les écoles primaires de St-Amable. Ce n’est donc pas un gros changement pour les jeunes qui arrivent ici dès la 6e année. De plus, la majorité des élèves de la troisième secondaire poursuivront leurs études à l’école secondaire de Mortagne où la même politique est en vigueur quant aux casquettes.
Enfin, avec la venue des cellulaires qui peuvent prendre des photos, l’école François-Williams a décidé d’en interdire leur utilisation à l’intérieur de l’établissement.