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À l’occasion de sa séance du mardi 26 août dernier, le Conseil des commissaires de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) a adopté un budget de dépenses de 316 235 116 $ pour l’année scolaire 2014-2015. Ce budget présente un déficit estimé de 5,1 M$ qui s’explique principalement par les nouvelles compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) annoncées juste avant la fin des classes.

Rappelons que la CSP décidait en juin dernier de retarder l’adoption de son budget et de demander au MELS l’autorisation d’adopter un budget déficitaire pour l’année 2014-2015. Depuis, le MELS a donné son autorisation, conditionnelle toutefois à ce que la CSP lui dépose, d’ici le 15 septembre 2014, un plan de redressement qui précisera les mesures envisagées pour limiter le déficit et retrouver le chemin de l’équilibre d’ici 2016-2017.

La présidente de la CSP, Hélène Roberge, dénonce les efforts imposés par le gouvernement aux écoles primaires et secondaires ainsi qu’aux centres de formation de la région. « À la CSP, c’est maintenant près de 14 M$ que le gouvernement nous donne en moins à chaque année. C’est énorme comme perte sur un budget de 316 M$. Avec les coûts administratifs les plus bas, soit 3,8 %,  alors que la majorité des organismes publics et parapublics se situent autour de 14 %, il est totalement faux de laisser croire que nous pouvons continuer à trouver des solutions qui n’affecteront pas nos élèves. »

En effet, selon les derniers indicateurs du MELS, la CSP présente les plus bas frais administratifs dans la catégorie des commissions scolaires de même taille et se positionne au 2e rang de l’ensemble des 69 commissions scolaires du Québec.

Bien que l’équilibre budgétaire doive être atteint pour 2016-2017, le MELS a demandé à la CSP de mettre de l’avant des nouvelles mesures de compression de l’ordre de 3,6 M$ dès 2014-2015. Pour ce faire, la CSP vient d’entreprendre une démarche concertée avec ses directions d’établissements scolaires et ses cadres des services pour dégager des pistes de solutions qui seront mises de l’avant. Le Conseil des commissaires adoptera donc, lors de la séance du 2 septembre prochain, un plan de redressement sur trois ans dont plus de la moitié des compressions seront appliquées au cours de la présente année scolaire.

« Ce nouvel objectif de réduction des dépenses est tout à fait irréaliste. Il y a des limites à la rationalisation administrative sans affecter le niveau de services aux élèves, compte tenu de la faible part relative qu’occupe l’administration dans le coût global de l’éducation. Malheureusement, il y a des services que nous n’aurons plus les moyens d’offrir à nos élèves et qui les aidaient assurément à réussir à l’école. Je ne comprends pas comment le gouvernement peut penser continuer à faire des économies en mettant en péril l’avenir de nos jeunes », conclut Mme Roberge.

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