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Monique Hébert part avec la satisfaction du devoir accompli

L’émotion était palpable. Et pour cause! Monique Hébert, directrice générale à la Commission scolaire des Patriotes (CSP) recevait le Journal alors qu’elle entamait sa dernière journée de travail. »Je suis entrée en 2000 à des Patriotes à titre de directrice générale adjointe puis, en janvier 2004, j’ai été nommée directrice générale, succédant à Ginette Jacques », précise-t-elle en début d’entretien.

Mme Hébert, qui a consacré sa vie à l’éducation durant plus de trente ans, a voulu tracer un bilan et faire part des défis qui attendent la CSP. « C’est le temps des bilans et ils sont des plus positifs. Je suis très satisfaite des années passées ici. On a maintenu les valeurs mises en place avec la création de la Commission scolaire des Patriotes en 1998. Des valeurs humaines où le travail d’équipe, le respect et la concertation sont de mise. Je me suis inscrite dans cette lignée. J’avais d’ailleurs choisi la CSP en l’an 2000 pour ses valeurs et ses modèles de gestion. Je me suis sentie tout de suite bien dans cette Commission. »

Parmi les réalisations de la CSP, Monique Hébert cite la tenue des salons des écoles publiques qui ont eu lieu au début des années 2000 aux Promenades St-Bruno. Un événement auquel étaient conviées les écoles secondaires et qui vantaient leurs spécialités respectives, telles que leurs programmes de sports-études, l’éducation internationale, etc. « Nous voulions démontrer aux parents que l’école publique représente un véritable choix en matière d’éducation. On a fait du chemin depuis. Les gens connaissent maintenant la qualité des écoles qui savent bien encadrer les élèves. La CSP a des résultats au-dessus de la moyenne provinciale aux examens », déclare Mme Hébert.

L’ex-directrice générale est également satisfaite du processus d’accompagnement professionnel, des ressources et des services qui sont mis à la disposition des directeurs d’écoles, pour les accompagner et les guider le cas échéant. Il s’agit là d’un élément novateur. D’ailleurs, l’innovation est une caractéristique de la CSP que l’on retrouve également dans la gestion de la masse salariale, rappelle Monique Hébert. « La gestion de la masse salariale se fait en partenariat avec le syndicat de Champlain. C’est extraordinaire. On pourrait affirmer que l’entente nationale avec les enseignants s’inspire un peu de cette modalité de gestion que nous avons à des Patriotes, parce que dans cette gestion, il y aura un comité paritaire réunissant syndicats, commissions scolaires et écoles pour gérer la masse salariale. »

Cet aspect novateur de la CSP réside, a rappelé Monique Hébert, dans la concertation des cadres, du personnel, des directions d’écoles, qui n’ont qu’un seul but: la réussite scolaire des élèves. « Il faut mettre tous les gestionnaires dans le bateau. On est 125 cadres et l’on prend des décisions ensemble, même si l’on n’est pas toujours d’accord. C’est un fait qui nous distingue. »

Du côté des défis

La Commission scolaire des Patriotes aura du pain sur la planche en termes de défis. À commencer par celui de la décroissance de sa population étudiante. « On est déjà à regarder l’effet de la décroissance, à prendre des orientations jusqu’en 2009-2010. Nous avons une vision qui va de l’avant pour ne pas se laisser surprendre par ce problème. Nous avons été obligés de fermer des écoles, mais je crois que nous avons fait les choses correctement », souligne Monique Hébert, en faisant référence à l’école Sacré-Cœur, à Boucherville, et au pavillon des Tilleuls de l’école JoliVent, à Beloeil. La CSP envisage aussi de fermer l’école J.-P.-Labarre à Varennes, à compter de l’année scolaire 2007-2008. La diminution prévue pour les quatre prochaines années est de l’ordre d’environ 1200 élèves au primaire sur le territoire de la CSP, pouvait-on lire plus tôt cette semaine dans un communiqué envoyé par la CSP.

« La gestion de la décroissance est extrêmement importante, continue Mme Hébert. On est financé selon le nombre de notre clientèle et lorsque celle-ci diminue… En fait, on ne prévoit pas d’augmentation sauf pour des secteurs comme Saint-Basile ou Sainte-Julie. Mais les besoins en services, eux, ne diminuent pas pour autant. Les difficultés des élèves sont là et on a besoin de ressources pour leur venir en aide. On doit faire plus avec moins. Pourtant, une des caractéristiques de notre commission scolaire, c’est la qualité des services. On met en adaptation scolaire, 5,5 millions de $ de plus que la subvention du ministère. »

Mme Hébert rappelle que la CSP, concernant la gestion de sa structure, figure parmi les trois premières commissions scolaires du Québec dont les coûts d’administration sont les plus bas. Enfin, le renouvellement du personnel qui sera bientôt admissible à la retraite est un facteur qu’il faudra surveiller, particulièrement en ce qui a trait au secrétariat des écoles sans oublier les enseignants. « Il nous faut conserver un personnel de qualité et continuer de l’accompagner. Côté enseignement, il y aura des besoins à combler du côté des mathématiques, de l’anglais et des sciences. »

En terminant, Monique Hébert a tenu à souligner le travail des gens qui composent la CSP. Des « hommes et des femmes de cœur, créateurs », qui œuvrent pour le bien de l’enfant.

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