Accompagnés depuis cinq ans par l’équipe de Joanne Otis, professeure à l’UQAM, les membres du personnel de l’école secondaire François-Williams à Saint-Amable ont réussi à inculquer à leurs élèves de saines habitudes de vie et à faire de leur milieu un environnement propice pour développer une bonne santé mentale. Grâce à un sondage administré à l’ensemble des élèves de 3e secondaire, l’équipe a pu réaliser l’ampleur du travail accompli grâce aux différentes initiatives implantées, couvrant plus d’une trentaine de périodes à chaque niveau scolaire.
Que ce soit des activités de prévention sur la toxicomanie, les commotions cérébrales, ou encore des activités de sensibilisation sur l’estime de soi et l’image corporelle, les élèves ont pu apprendre et développer leurs compétences pour vivre sainement. C’est ce que démontrent les résultats suivants : aussi peu que 12 % des élèves de 3e secondaire disent avoir déjà consommé de la drogue, comparé à 30 % dans l’ensemble du Québec. De même, un peu plus de 10 % des jeunes disent avoir vécu de l’intimidation ou de la cyberintimidation, alors que le nombre s’élève à 36 % pour l’ensemble des jeunes du Québec.
C’est principalement grâce au soutien du milieu et au sentiment d’appartenance à l’école que ces résultats peuvent voir le jour. Les jeunes sentent que les membres du personnel sont impliqués dans leur réussite et qu’ils ont leur appui lors des moments difficiles. Une forte majorité d’élèves se sent en sécurité dans son milieu scolaire et est heureuse de fréquenter l’école François-Williams.
Cependant, le travail n’est pas terminé! Des défis se présentent à chaque nouvelle cohorte. Avec l’avènement d’une société très technologique, il y a encore beaucoup d’élèves qui passent plusieurs heures devant leurs écrans, au détriment de la pratique d’activités physiques. Cette inactivité entraîne certaines problématiques liées à l’estime de soi et la perception de l’image corporelle. Avec des activités portant sur l’alimentation, l’école espère également améliorer les habitudes alimentaires des jeunes. Bien que rien ne soit gagné d’avance, les élèves de l’école François-Williams font très belle figure!