Parcours de formation axés sur l’emploi (FMS et FPT): taux de qualification
Une analyse comparée fait ressortir que les taux de qualification des parcours axés sur l’emploi des élèves du CSSP sont inférieurs à celui des élèves des commissions scolaires participantes au projet CAR (collaborer, apprendre, réussir) soutenu par la Fondation Lucie et André Chagnon. En effet, la moyenne de ces taux pour les trois dernières années, représente un écart de 4 % pour la formation menant à l’exercice d’un métier semi-spécialisé (FMS) et de 12,5 % pour la formation préparatoire au travail (FPT).
Élèves HDAA : taux de qualification et de diplomation
L’iniquité entre les taux de qualification et de diplomation des élèves HDAA et des élèves réguliers est de 34,1 % pour l’ensemble du réseau scolaire public québécois, alors que cette différence est en moyenne est plus élevée au CSSP, soit 36 % (moyenne des années 2007-2008 à 2009-2010) pour ces mêmes élèves.
Taux de diplomation en sept ans : écart entre les garçons et les filles
Le taux de diplomation des élèves du CSSP est de 81,5 %. L’écart entre le taux de diplomation des filles (87,4 %) et celui des garçons (75,4 %) est cependant plus important au CSSP (12 %) que l’écart entre les garçons et les filles de l’ensemble du réseau public du Québec (6 %).
Milieu socioéconomique faible
L’écart entre le taux de diplomation des élèves ayant débuté leur parcours au secondaire dans une école située dans un milieu socioéconomique faible et les autres est de 8,9 %. Au CSSP, cet écart est en moyenne de 18,9 % pour les années 2008-2009 à 2010-2011, soit le double de l’écart moyen québécois.
Persévérance scolaire
Bien que le taux de persévérance scolaire des élèves du CSSP se soit grandement amélioré en quatre ans, passant de 86,8 % à 88,2 % (2013-2014), une analyse fait ressortir qu’à la formation générale des jeunes, sur une population sortant de 1694 élèves en 2014-2015, 156 élèves ont quitté le CSSP (et le réseau de l’éducation) sans diplôme, ni qualification. Cette même analyse fait ressortir que les élèves qui ont débuté leur parcours au secondaire en 2008 avec l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes sont surreprésentés parmi les élèves qui n’ont pas obtenu un diplôme : l’élève avait un plan d’intervention actif à son arrivée au secondaire, l’élève était un élève identifié HDAA ou l’élève avait un retard scolaire à son arrivée au secondaire (reprise ou ajout d’une année au primaire ou au préscolaire). Ainsi les élèves ayant un, deux ou trois de ces caractéristiques constituent respectivement 36 %, 43 % et 59 % des élèves qui n’ont pas obtenu de diplôme. Ce constat corrobore les résultats de l’étude québécoise présentée dans le Bulletin statistique de l’éducation publié en mai 2015 par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Une analyse complémentaire réalisée pour un seul de ces facteurs, soit l’entrée au secondaire avec un retard, démontre une iniquité substantielle du taux de qualification et de diplomation relatif entre les élèves qui entrent au secondaire avec (taux moyen de 45,3 %) ou sans retard (taux moyen de 80,5 %). Ainsi, pour les cohortes qui ont débuté entre 2006-2007 et 2011-2012, l’écart est de 35,2 % en moyenne.